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Respectons les femmes !

Nous connaissons (presque) tous la journée internationale des droits des femmes, qui aura lieu très prochainement le 8 mars. Mais une autre date, moins connue, concerne plus spécifiquement les violences faites aux femmes. Découvrons de quoi il s’agit.


Qu’est ce que le 25 novembre ?


Ce jour est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Les violences conjugales peuvent être contre des femmes ou des hommes, mais le 25 novembre est une journée dédiée aux femmes particulièrement.


C’est quelque chose de nécessaire puisque 70 % des femmes dans le monde déclarent avoir été victimes de violences au cours de leur vie. En France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint. En 2019, 7 femmes victimes sur 10 déclarent subir des violences conjugales de façon régulière, mais seulement 18 % d’entre elles disent avoir porté plainte. Le nombre est en hausse.









L’origine de cette journée


En 1999, l’ONU dédie officiellement la journée du 25 novembre à ce combat. En effet, cette date est spéciale puisque les sœurs Mirabal, considérées comme des héroïnes en République dominicaine, ont été assassinées le 25 novembre 1960.


L’histoire des sœurs Mirabal


Elles sont quatre sœurs : Minerva, Patria, Adela et Maria Teresa. Elles sont soudées, déterminées et elles partagent leurs opinions contre la tyrannie imposée par Rafael Trujillo, le chef de la nation qui plonge le pays dans la dictature. A cette époque, seule Minerva poursuit des études (en droit).


En 1949, les soeurs sont conviées à un bal où Trujillo choisit certaines femmes avec qui il voudrait s’afficher. Il se fait insistant auprès de Minerva qui se fâche. Ses sœurs, fières de la rébellion de Minerva, la soutiennent. Suite à cela, Patria, Minerva et Maria Teresa deviennent “Las Mariposas” (les papillons en français).


Elles enchaînent combats et révoltes pour faire sortir leur pays de la tyrannie imposé par Trujillo. Minerva devient, en 1957, la première femme doctorante en droit du pays. Las Mariposas épousent des hommes eux aussi révoltés ! Elles gagnent en importance, l’Église les soutient mais elles sont plusieurs fois arrêtées et torturées.


Trujillo s’inquiète et souhaite se débarrasser des sœurs. Malheureusement, le 25 novembre 1960, Minerva, Patria et Maria Teresa sont massacrées à la machette puis sont mises dans une Jeep jetée du haut d’une falaise. Le gouvernement essaie de faire passer cela pour un accident mais le peuple n’est pas dupe et se révolte.


Le 30 mai 1961, Trujillo se fera assassiner sur la route, recevant une soixantaine de balles. Ainsi, la date de mort des Mariposas reste célèbre en République dominicaine et cette journée est maintenant un moyen de soutenir l’élimination des violences faites aux femmes. Adela, la dernière des sœurs, est morte en 2014.


Impact


En 2023, beaucoup de personnes ont marché dans les rues. Ils ont manifesté, accompagnés de pancartes qui racontaient des témoignages ou des phrases d’appel à l’aide. Exemples : « un viol toutes les 6 minutes », « on te croit », « it’s a dress, not a yes », « féministe tant qu’il faudra » « le coeur bat, l’amour pas ».

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Merci d’avoir lu cet article, j’espère qu’il vous aura plu.





Coline

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